Quand le Jazz est là !

Tout comme j’avais délaissé les jardins…tout comme j’avais oublié de grogner, j’avais presque oublié la musique. En fait de moins en moins de temps pour mettre mes sites à jour et partager mes coups de cœur…

Car de la musique j’en écoute. Beaucoup et souvent. En voiture, quand je suis seul…Aussi avec ma fille, mais là ce sont souvent les mêmes morceaux. J’en écoute également à l’ordi, en me connectant sur Jazz Radio ou France Musique, ce qui m’a permis, l’été dernier, de découvrir Wayne Shorter. J’avoue humblement que bien qu’étant moi même joueur de saxo, modeste joueur, apprenant pourrait-on dire, je ne connaissais pas. Mais comme j’adore apprendre, découvrir, qu’importe. Je continue donc mes cours de saxo ainsi que mes répétitions dans le petit orchestre de notre Ecole de Musique. Et j’écoute de plus en plus de jazz.

C’est donc bien par manque de temps que je délaisse mes « sites » ! Car, je ne suis pas malade et ne l’ai pas été ces derniers temps.

Ce qui ne m’empêche pas d’aimer ce titre d’Alice Donna : « Je suis malade ». C’est surtout  Serge Lama que j’écoutais, lors d’une période de solitude, autour de mes vingt-cinq ans. Ce titre mais bien d’autres, comme « l’absence », « les ballons rouges » ou « là-bas ». C’était il y a une quarantaine d’années mais ces titres sont souvent repris dans les émissions de découvertes de nouveaux talents. « Je suis malade » a aussi été interprété par Dalida, Lara Fabian et bien d’autres… Je vous en propose ici quelques versions.

 

Ce que j’aime bien, avec les radios thématiques, comme Jazz Radio, c’est qu’on peut découvrir des chansons et même des auteurs qu’on ne connaissait pas. Ensuite, avec un peu de patience et de chance, des recherches sur Internet nous permettent d’approfondir l’histoire d’une chanson ou d’un artiste. C’est ainsi que j’ai découvert Lullaby of Birdland qui fut composée en 1952 par George Shearing, alors que j’étais quant à moi dans ma première année de vie. Les paroles sont créditées B. Y. Forster, pseudonyme de George David Weiss. Le titre est dédié à « Bird » (Charlie Parker)  et au Birdland , club de jazz de New York nommé également en son honneur.

Je suis sûr que vous connaissez les versions  d’ Ella Fitzgerald, et de Sarah Vaughan. Connaissiez vous version twist de Bill Haley et ses Comets enregistrée en 1962. J’ai également découvert une version afro-cubaine, super rythmée avec de belles percussions.

 

Plus récemment, en  2010, Benjamin Siksou et China Moses enregistrent une nouvelle version, accompagnés par André Manoukian. Je voulais vous en livrer une petite version live, mais la qualité de la vidéo étant assez passable, je me suis contenté de la bande son que vous pourrez écouter sous la photo. Comme je ne connaissais ni l’un ni l’autre de ces interprètes, j’ai continué mes recherches pour découvrir que China Moses était la propre fille de Dee Dee BridgeWater, vous savez, celle qui interpréta 7 secondes et demie avec le griot planétaire Youssou N’Dour et dont j’avais parlé sur mon ancien site où vous pouvez encore l’écouter  sur la page « ma musique »

Admirons cette habituée de « Jazz à Vienne » présenter donc sa fille lors d’une édition de ce festival créé en 1981 à Vienne dans l’Isère.

China Moses
Play 1. Lullaby of Birdland-avec-China-Moses-et-Benjamin-Siksou - a
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Mais revenons à Lullaby of Birdland. Dans le court-métrage Les Tueurs (1956) d’ Andrei Tarkovski, une adaptation d’une nouvelle d’ Hemingway, celui qui joue, siffle cette chanson. Je n’ai réussi à retrouver que l’affiche de ce film…

les-tueurs

En 2003, Amy Winehouse rend hommage à Sarah Vaughan en reprenant partiellement l’air de Lullaby of Birdland dans sa chanson October song (album Frank). Le titre est un clin d’œil à l’album September song de Sarah Vaughan où cette dernière reprend le standard.

Play 2. October Song - Amy Winehouse

Je ne pouvais pas vous laisser sans vous offrir les paroles de cette chanson ainsi qu’une tentative de traduction.

 

Oh, lullaby of birdland, that’s what IAlways hear when you sigh,Never in my wordland could there be ways to revealIn a phrase how I feel

Have you ever heard two turtle dovesBill and coo, when they love?

That’s the kind of magic music we make with our lipsWhen we kiss

And there’s a weepy old willow

He really knows how to cry,

That’s how I’d cry in my pillow

If you should tell me farewell and goodbye

Lullaby of birdland whisper low

Kiss me sweet, and we’ll go

Flying high in birdland, high in the sky up above

All because we’re in love

Lullaby, LullabyAvez-vous déjà entendu deux tourterelles
Roucouler quand ils aiment?
C’est le genre de musique magique que nous avons fait avec nos lèvres
Lorsque nous nous embrassonsEt il y a un vieux saule au bord des larmes
Il sait vraiment comment pleurer
Voilà comment je pleurais dans mon oreiller
Si vous devez me dire adieu et au revoir

Murmure moi doucement Lullaby of birdland
Donne moi un doux baiser et nous allons
Voler haut dans birdland,

haut dans le ciel au-dessus de tout

Parce que nous sommes fous amoureux.

 

Tiens, j’y pense maintenant. je m’y suis remis aujourd’hui mais ai commencé hier… serait-ce que la Saint Valentin a eu une légère influence ?